Divorce

Le divorce n'est pas du tout le sujet principal de ce site mais il est incontournable par le fait que la Justice mêle deux choses qui n'ont pourtant aucune commune mesure:

• un divorce qui est l'officialisation de la séparation d'un couple, un acte ponctuel et généralement sans grande conséquence
• la décision qui détermine la vie quotidienne présente et future de trois personnes : celle de l'enfant qui n'a rien demandé et de toute façon va en souffrir, celle du parent à qui il va être confié, celle du parent qui va en être exclu!

Or, malgré la disproportion des enjeux seul le divorce fait l'objet d'une procédure judiciaire: le problème des enfants est officiellement considéré comme une "mesure accessoire" et ne fait l'objet d'AUCUNE PROCEDURE spécifique.
Considérer concrètement le choix d'un parent, l'exclusion de l'autre, le sort de la vie d'un enfant comme une "mesure accessoire" sans règles de décision est-il conforme au discours officiel des plus hautes instances juridiques de ce pays qui déclarent haut et fort que toute décision dans ce domaine a pour motivation primordiale l'intérêt supérieur de l'enfant ? Cela fait beaucoup de superlatifs pour une petite phrase, superlatifs qui sont certainement à la hauteur de l'importance de l'enjeu mais certainement pas à la hauteur des mesures prévues pour arriver à cet objectif: il n'y en a AUCUNE!

• il n'existe nulle part une quelconque définition de "l'intêrêt supérieur de l'enfant" ce qui pourtant parait essentiel
• il n'y a surtout aucune procédure de prévue pour l'évaluer et tout ce que disent les textes est que le juge est "souverain" pour aprécier l'intérêt de l'enfant.

De quels éléments dispose le juge pour déterminer l'intérêt supérieur de l'enfant?
Mis à part qu'il a tout pouvoir pour ordonner des mesures d'investigation dans ce but, il ne dispose que de ce qui est prévu dans le cadre de la procédure de divorce. A ce sujet il faut savoir:

• c'est une procédure écrite, c'est à dire que le juge n'a aucun contact avec les intéressés (les parents), ne discute jamais avec eux (sauf à la tentative de conciliation à moins que le juge décide de s'en passer!), ils sont représentés par leurs avocats. => aucune possibilité d'un minimum "d'évaluation" des parents.
• le "dossier" de divorce est constitué d'attestations que les intéressés ont la charge de récolter auprès de "témoins": ce sont donc eux seuls qui instruisent leur dossier.

"Le dossier du divorce"

Ce "dossier" est à lui seul véritablement ignoble et scandaleux: je crois que tous ceux qui ont été plongé dans cette situation ne me contrediront pas. Et pour ceux qui ne l'ont pas connu, c'est véritablement inimaginable.
Les attestations qui le constituent sont théoriquement des témoignages écrits sur l'honneur (bonjour l'honneur !), de toute personne qui consent à relater ce dont elle a été témoin. En théorie également, les faux sont passibles de poursuite.
En pratique, ce système, censé révéler la réalité des faits, n'aboutit qu'à l'inverse en stimulant les faux et en favorisant ceux qui ont le moins de scrupules à en faire faire: les déclarations ne sont jamais vérifiées, de toute façon très rarement vérifiables et lorsqu'on peut les contredire c'est par l'intermédiaire de témoins dont la Justice n'a à priori aucune raison de penser qu'ils sont plus fiables...(mettez vous à sa place enfin!)
Ce fonctionnement et ces pratiques sont bien connues. Le résultat est réellement écoeurant: la seule chose que révéle réellement ce "dossier", c'est l'inimaginable malhonnêteté et bassesse que peuvent atteindre certaines personnes dans le seul et unique but d'arriver à leur fin et de vous détruire. C'est particulièrement monstrueux quand le but est de "légalement" vous enlever votre enfant et en tirer tous les avantages.

Ce "dossier" constitue d'ailleurs la seule "chance" pour un homme d'obtenir des jugements totalement en sa faveur et la garde de ses enfants : il suffit de prendre les devants et d'avoir une certaine dose d'ignominie (les comportements ignobles n'ont pas de sexe et ne peuvent que se développer s'ils sont impunis et de plus payent!!). Un cas réel dont la victime est une femme... pour changer (croyez bien, mesdames, que je n'éprouve aucun plaisir à cette remarque car ce qui lui est arrivé est monstrueux, mais autant que ce qui arrive à bon nombre de pères, le nombre aggravant les choses en les banalisant!) : le couple ne s'entend plus trop, ils ont un enfant (une fille). Le mari propose à sa femme de se séparer temporairement pour faire le point (classique), il s'arrange pour que ce soit elle qui parte de la maison, en laissant l'enfant chez eux (FATAL ERROR !). Il en profite alors pour faire constater l'abandon du domicile conjugal, faire faire des tonnes d'attestations (il est maire!) par des relations complaisantes... et de demander le divorce, la garde de l'enfant, etc... Qu'il obtient sans problème car les juges n'aiment pas du tout qu'un parent abandonne le domicile conjugal... sans ses enfants (s'il en part et enlève les enfants à l'insu de l'autre et contre son accord, c'est par contre parfaitement légal!). ... Si vous vous imaginer pouvoir vous mettre à la place de cette femme..., de l'enfant... Si vous vous imaginez pouvoir vous défendre contre ce genre de pratique, vous pouvez toujours essayer et clamer sur les toits la "vérité" (j'ai testé pour vous!): les juges ne vous écouterons pas, la procédure est ECRITE. De plus, celui qui est le plus conciliant, le plus sincère, le plus honnête est celui qui se fait le plus facilement et le plus durement "avoir"... surtout s'il refuse d'user des mêmes pratiques!! Si le comportement du père est ici parfaitement ignoble et condamnable, le juges en portent au moins une aussi grande responsabilité en jouant les naîfs, en se retranchant derrière le fait imparable qu'ils ne peuvent juger qu'en fonction des éléments qu'on leur apporte, la procédure étant prévue ainsi et la procédure c'est la loi!... Même dans le cadre d'un "simple" divorce, un pareil (dis)fonctionnement (parfaitement connu et banalisé!) est innaceptable, parfaitement contraire à la notion même de justice, à tout ce dont elle prétend être gardienne. Mais quand les conséquences en sont des vies détruites, quand l'enjeu et les victimes en sont des enfants, vous, ce que vous avez de plus cher au monde, que les juges encouragent ces pratiques en les validant, est réellement criminel.

Ces pratiques sont très courantes et je peux même témoigner que, lorsque j'ai du moi me défendre, des personnes ne me connaissant ni d'adam ni d'ève, mais ayant vécu ces situations, m'ont proposé de me faire des attestations de tout ce que je voulais !!! J'avoue avoir été scandalisé et j'ai bien sur refusé, mais j'avoue aussi être infiniment plus scandalisé à présent par l'incroyable légèreté et mépris des textes, de la réalité et des individus avec lesquels la "Justice" traite ces choses et tranche sans le moindre souci de la vérité, de la réalité des faits, ne serait-ce que dans la recherche de l'intérêt de l'enfant!
Quand je pense que j'aurais pu moi, à 4 reprises faire constater (par huissier par exemple) les réels départs volontaires de ma femme de la maison, m'y laissant avec notre bébé, quand je pense que j'aurais pu faire venir des médecins lors de ses comportements dépressifs et alarmant, au lieu d'aller seulement leur demander conseil,... quand je pense qu'un seul de ces éléments aurait inverser les jugements, que c'est à cause de mon seul souci de sauver notre famille et de trouver des solutions que ma fille et moi nous retrouvons condamnés à être séparés... c'est à vous dégouter de tout à commencer par la justice!

Voici donc ce que contient un dossier de divorce... et voici maintenant ce qu'il ne contient pas :

• il ne contient pas les témoignages les plus crédibles et les plus importants, ceux des éventuels professionnels qui, extérieurs au couple, et dans l'exercice de leur fonction ont connaissance de faits significatifs. Quand il y en a, ils se retranchent tous derrière le secret professionnels alors qu'ils détiennent parfois des éléments clés. C'est particulièrement vrai dans le cas présent. Seuls les juges, s'ils s'interessent à connaitre ce qui s'est passé, ont pouvoir pour réclamer ces témoignages...
• il ne contient pas tout ce qui s'est passé sans témoin et qui sont souvent (pour cette raison!) les choses les plus ignobles et les plus graves. Par exemple il ne contient pas tout ce qui se passe au sein de l'intimité du couple et de la famille, comme par exemple tout ce qui a fait la vie d'un petit bébé de quelques mois et que seuls lui et ses parents connaissent.
  ...c'est à dire, en résumé, qu'il ne contient pas les faits les plus importants relativement à la considération d'un divorce ou de l'intéret d'un enfant.

En conclusion :
mélanger des fleurs à de la boue, vous n'allez pas obtenir quelque chose d'intermédiaire, de moyennement joli, mais seulement de la boue. Un dossier de divorce c'est la même chose, même s'il contient quelques éléments honnêtes et vrais, ils sont de toute façon noyés dans les contradictions des pièces qui ne révèlent (en toute objectivité extérieure) que le fait qu'au moins un des deux ment !
Outre le fait que ce dossier est pour le moins douteux, et pour le moins incomplet, il n'est prévu que dans le cadre d'un divorce. Comme il ne s'agit "que" d'un divorce, le juge tranche généralement au milieu !
relativement à un divorce : ce n'est peut-être pas très grave, même dans le pire des cas, il se peut que le divorce soit prononcé à vos torts exclusifs alors que vous n'avez rien fait. C'est surement dur à avaler, mais ça s'avale et le plus tôt est le mieux. C'est une coupure, pas une condamnation (sauf pb de pension...)
relativement à décider de la vie et de l'avenir d'un enfant et de ses parents.. il en va tout autrement : de par l'importance de l'enjeu, de par les conséquences souvent dramatiques dans l'intensité comme dans la durée pour les uns comme pour les autres, les erreurs dans ce domaine ne sont pas tolérables. Aussi "souverains" que soient les juges ils n'ont pas le don de clairvoyance, or seul un don de cet ordre permetrait de juger
La procédure de divorce officielle
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