Quelques commentaires sur les jugements |
J'adore surtout le "après avoir vainement tenté de les concilier": en lisant ça on imagine vraiment la scène (totalement fictive!) : un juge vraiment conciliateur (il porte ce nom et c'est théoriquement son rôle!) allant au bout de tous les arguments possibles pour éviter le pire, s'efforçant de faire dialoguer les époux, de les faire réfléchir (en tout cas celui (celle) qui veut divorcer), surtout sur la gravité et l'irrémédiabilité des conséquences par rapport à l'enfant, les problèmes sont-ils aussi graves, insolubles?, etc... LA CONFRONTATION N'A MEME JAMAIS EU LIEU !
Il n'était vraiment pas utile au juge de rajouter cette phrase, comme s'il voulait se donner bonne conscience et montrer qu'il a bien fait son boulot!
Comme la suite ne va que le confirmer, tout est exactement du même ordre: comment appeleriez-vous ça si ce n'est une vaste mascarade?
C'est même à croire que les jugements sont un simple formulaire pré-imprimé rempli par les juges tant les décisions prises sont systématiquement les mêmes, identiques jusque dans les détails pour des situations pourtant toutes différentes et particulières!!!!
Comme dirait Coluche je m'excuse mais MERDE: ni ma femme, ni moi, ni surtout notre fille ne sommes des statistiques.
Le premier DROIT de n'importe quel être humain est d'abord d'être considéré comme un INDIVIDU avec ses caractéristiques propes, sa réalité propre, ses idées propres, ses comportements propres et non d'être préjugé de tout cela par une classification dans une race, un sexe ou une catégorie quelconque! Cela s'appelle de la discrimination.
D'autre part, la plausibilité d'une supposition sur une situation particulière, surtout sans aucune considération des faits, ne garantit en rien sa réalité (la preuve!) : cela s'appelle des préjugés. C'est peut-être acceptable dans la vie courante, quand cela n'entraine aucune décision, mais c'est tout simplement inadmissible dans des décisions de Justice aussi graves.